Association de solidarité Loi 1901. Déclarée en préfecture des Alpes-Maritimes sous le numéro 0062028407

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Capitale : Saint Denis
Monnaie : L’euro
Décalage horaire : 2 h de plus en été et 3 h en hiver.
Langue officielle : Le créole réunionnais et le français
Villes principales : Saint Denis, Saint-Paul, Saint-Pierre, Le Tampon, Saint-Louis
Religion : Les catholiques sont largement majoritaires (90 %). Minorités de musulmans, d’hindous et de bouddhistes.
Nombre d’habitants : 817 000 habitants

Située dans l’océan Indien, à 800 km à l’est de Madagascar, l’île de La Réunion, au climat tropical, constitue, avec les îles Maurice et Rodrigues, l’archipel des Mascareignes. La Réunion et Mayotte sont les seuls départements français de l’hémisphère Sud. L’île de la Réunion se trouve à 9.180 Km de Paris. Surnommée l’« île intense », la Réunion est née d’une poussée volcanique qui lui a offert une géographie insolite, où se mêlent gorges, cascades, cirques et reliefs lunaires. L’île de la Réunion regorge d’une végétation très verte, dont on peut pleinement profiter grâce à un réseau de sentiers de grande randonnée.

CLIMAT
La Réunion se situant dans l’hémisphère sud, les saisons sont « inversées » par rapport à celles de la métropole. L’île en comporte deux principales, qui composent un climat tropical.
L’hiver austral, sec et frais, s’étend de mai à octobre.
L’été austral, le reste de l’année, est la période des fortes précipitations (surtout de janvier à mars), des températures élevées (flirtant souvent avec les 30°C en bord de mer)… et des cyclones. Le cyclone tropical représente le principal fléau de l’île. Tous les ans entre janvier et mars, il touche de près ou de loin l’archipel des Mascareignes.
La côte orientale « au vent », sous l’influence des alizés, demeure toujours beaucoup plus humide que le littoral de l’Ouest, qui souffre régulièrement du manque de précipitations.

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Cascade Langevin

CULTURE
Dès les premières décennies du peuplement de l’île, les habitants, venus d’horizons différents, ont dû inventer une langue pour communiquer. La base était le français de l’époque, parlé par les colons. Pratiqué au quotidien par la grande majorité de la population, le créole réunionnais ne cesse d’évoluer. Il est compréhensible par le nouveau venu francophone…à condition de bien prêter l’oreille!
Le séga et le maloya sont deux formes d’expression musicale qui composent historiquement la tradition folklorique de La Réunion. Si l’une, le séga, est une variante créole du quadrille, l’autre, le maloya, à l’image du blues américain, vient d’Afrique, porté par la nostalgie et la douleur des esclaves déracinés et déportés de leur terre natale.
L’histoire du séga, à la Réunion, est intimement lié à celle du maloya. Le maloya, terme d’introduction récente (apparu vers 1930) était appelé vers 1750, «Tchega», « Tsiega » puis « Séga », mot portugais d’origine swahili désignant l’action de remonter ses habits, caractéristique des danses bantoues.
La cuisine réunionnaise est le résultat d’un mélange d’influences de la cuisine malgache, de la cuisine française, de la cuisine indienne, de la cuisine est-africaine et de la cuisine chinoise amenées dans l’île par les immigrants successifs. Elle est donc naturellement épicée et relativement roborative.

RELIGION
Du fait des différentes origines de la population réunionnaise, les principales religions pratiquées dans l’île sont le christianisme (85 %, essentiellement catholique romain, mais aussi protestant), l’hindouisme (7 %, tamouls), l’islam (2 %, majoritairement sunnite) et le judaïsme, la communauté chinoise vénérant pour sa part le héros guerrier devenu dieu, Guan Di.
Le premier Lycée privée sous contrat de confession musulmane de France est située sur l’île. La Medersa Taalim oul-Islam est sous contrat d’association depuis 1990.
Diverses manifestations spirituelles jalonnent aujourd’hui l’année civile, Dipavali, Noël, Ramadan, Pandialé, Carême, commémorations sacrificielles du mouton et du cabri.

POPULATION
La Réunion a été peuplée par vagues successives. Ses premiers habitants étaient des colons français accompagnés de leurs serviteurs malgaches. Les premiers enfants nés à La Réunion étaient donc métissés, de mère malgache.
Une société esclavagiste se met ensuite en place, arrachant la main d’œuvre à Madagascar et diverses régions d’Afrique. Lorsque l’esclavage est aboli, en 1848, la colonie cherche de nouveaux bras en Inde. Ces travailleurs, appelés ” engagés” viennent essentiellement du Tamil Nadu (sud de l’Inde).
Au cours du XIXe siècle, des migrants venus de Chine et de l’Inde musulmane (Goujrat) commencent à s’établir dans l’île. Ils sont rejoints au XXe siècle par de nombreux compatriotes.
A partir des années 1960, des Français de métropole viennent s’établir, en nombre croissant, à La Réunion. Dans les années 1970, le département français de l’océan Indien commence à attirer des Comoriens, dont des Mahorais.

Les Réunionnais sont familièrement qualifiés de :
– cafres : descendants d’esclaves ou de travailleurs engagés africains et malgaches ;
– zarabs : Indiens musulmans, qui ont en commun avec les Arabes la religion ;
– malbars : descendants des travailleurs engagés du sud de l’Inde ;
– zoreys : Français de métropole (le Français est dur d’oreille dès qu’on lui parle une autre langue que la sienne !) ;
– chinois : Réunionnais d’origine chinoise et peu métissé.
– yab, ou « petit Blanc des Hauts » : descendants des colons les plus modestes repoussés vers les Hauts de l’île dans la deuxième moitié du XIXe siècle.

HISTOIRE
Déjà connue des navigateurs arabes, portugais, anglais ou hollandais, qui s’y arrêtaient pour faire provision d’eau et de vivres, La Réunion commence à être mise en valeur par quelques Français, accompagnés de serviteurs malgaches, dont des femmes. Les premiers petits réunionnais ont donc tous une origine malgache.
A partir de 1715, la Compagnie des Indes Orientales, gestionnaire de l’île jusqu’en 1767, organise la culture du café, qui requiert une abondante main d’œuvre. Une société esclavagiste se met en place. Les plants de caféiers couvrent toutes les pentes de l’île jusqu’au début du XIXème siècle. Girofliers et muscadiers sont également introduits avec succès.
Une vraie révolution industrielle commence en 1815, avec le début de l’exploitation de la canne à sucre, qui supplante rapidement le café sur toutes les zones littorales. L’industrie sucrière saura surmonter toutes les crises pour rester, encore aujourd’hui, le pilier de l’économie agricole insulaire.
En 1848, l’esclavage est aboli. La Réunion recherche de la main d’œuvre à l’extérieur. Beaucoup des “engagés”, travailleurs massivement recrutés en Inde, resteront à La Réunion.
En 1946, l’île devient département d’outre-mer. La Réunion est également une région de l’Union européenne à part entière, même si 10 000 kilomètres la séparent de Bruxelles.

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Volcan Piton de la Fournaise

TOURISME
Impossible de parler de l’île de La Réunion, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, sans mentionner la nature. C’est l’un des nombreux atouts si ce n’est le principal de cette terre posée sur l’Océan Indien
De nombreux sentiers de rando serpentent parmi une infinie variété de paysages époustouflants que l’île de La Réunion réunit sur 2500 km2

Quelques lieux à visiter :
– Saint-Denis, son centre ville typique, ses musées…
– Les cases créoles de Saint-Pierre et le temple tamoul, plage et plongée
– Le Piton de la Fournaise
– La plage de Saint-Leu et son musée expliquant l’histoire de La Réunion
– Le cirque de Cilaos
– Les plages de Saint-Gilles et de Boucan-Canot
– Le cirque de Mafate, qui n’est accessible qu’à pied ou en hélicoptère, est un vrai paradis pour les randonneurs
– La cascade du Trou de Fer

LIENS INTERNET
Conseil Général de La Réunion : www.cg974.fr
Comité du Tourisme de La Réunion : www.la-reunion-tourisme.com

Compagnies aériennes :
www.air-austral.com
www.corsairfly.com
www.airfrance.re
www.xlairways.fr